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Villamoy

Villamoy, village, commune de Villemardy Environ 113 habitants — Villa-Lamei, 1507 (Histoire de St-Iaumer) - Villa-Laumei, 1227 (id.) — Villammoy, Villelamoy, Villelaumay XV e  et XVI e  siècle, (Cart .Trinité) — Ville-Lamoy (Cassini). Villammoy, (État-Major et Service vicinal), Villanmoy (Cadastre). Ancien fief et justice appartenant au couvent de St-Iaumer de Blois (prieuré du Breuil). Ce fief était gouverné par un maire dont l'existence est constatée en1583 dans le compte de la recette du duché de Vendôme. Il relevait du comté de Vendôme, du Bouchet- Touteville et de Fontenaille. Ce fief, en 1227, donna lieu à un accord entre les dits moines de St-Iaumer et le comte Jean IV, dit Jean de Montoir, au sujet de la haute justice du lieu ainsi que sur les lieux appelés Champigny et le Breuil. Le comte abandonnait cette justice aux moines, sauf ce qui regardait le duel judiciaire qu'il réservait à sa cour de Vendôme. Il y eut quelques autres cas connu, la découverte des trésors, etc. Mais cet accord, le comte Jean qui abandonne tout droit d'avénage sur Villanmoy, fait intervenir sa femme Eglantine, et a soin de nontuter tous ses enfants qui sont : Pierre, fils aîné, Geoffroy, Jean, Agnès, Mathilde et Aunaï. — Les comtes de Vendôme continuèrent à y percevoir loci sous de taille qui leur étaient remis annuellement par les soins du maire. Ce vinage était composé d'un certain nombre de métairies dont on ne donne pas toujours les noms quand elles appartiennent à des proprietaires différents, les appelant simplement Villanmoy. On y trouve celles appelées Beauvoir, la Baudonnerie, l'Enfer, le Bouton-Melolleau, la Cour-aux-Renard, le Coulis - Nouvellon, Beaucosté, la Vallée, le Grand - Puits, etc. Une de ces métairies, qui portait le nom même de Villanmoy, appartenait en 1319 à Mahaut, à dame de la Bastière, veuve de Philippe Turbault ou Turbot, chevalier, qui vendait au chapitre St-Georges, à cette date, une rente de 4 setiers de froment. Elle était dite relever du comte de Vendôme. Cette métairie, en 1346, est à Philippot Basset, Sgr de Duez et de la Bassetière, qui vend encore au même chapitre une rente d'un demi-muid de froment. Il semble que ce soit cette même métairie qui, au XVllI e  siècle, appartenait à la famille de Renléon et était hypothéquée en 1778, par François de Renléon, sieur de Longucreau, époux de Marie - Bonne Courtin, d'une rente de quarante livres au profit de la paroisse de Cour-sur-Loire. Une autre métairie, portant encore le nom de Villanmoy, était donnée en 1419 à la Maison-Dieu de Vendôme par Jean Gauthier. Les batiments furent détruits en 1593, rebatis en 1626, les pères de l'Oratoire achetèrent une maison voisine pour y loger le fermier. Elle avait été, en 1521, donnée à baril pour 18 setiers de grain. Elle fut vendue nationalement en 1791 sur l'Oratoire, pour 10.400 livres. Une autre appartenait au XVI e  siècle à la famille de Saltus, qui possédait Pontclutille de Nourrav. L’abbaye de Vendôme y avait aussi une métairie appelé “Beauvoir”.